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Vous souhaitez passer l'examen probatoire pour entrer en formation d'Accompagnateur en Montagne (AMM).

Ce qu'il faut savoir

L’examen probatoire à l’entrée en formation pour le D.E Alpinisme – Accompagnateur en Montagne comporte 2 épreuves :

Table des matières

L'épreuve de marche/orientation de l'examen probatoire Accompagnateur en Montagne

Principe de l’épreuve :

L’épreuve de marche et orientation en terrain varié consiste en un déplacement en moyenne montagne effectué en autonomie de navigation et, pour tout ou partie, hors sentier. Il s’agit d’une épreuve individuelle où toute forme de communication est interdite, sauf pour raison de sécurité. Le terrain répond aux caractéristiques suivantes :

  • étage montagnard à subalpin, principalement forestier et globalement pénétrable, permettant d’assurer la pertinence de l’orientation et limiter les risques liés aux étages supérieurs ;
  • relief varié présentant plusieurs bassins versants permettant d’assurer la pertinence de l’orientation ;
  • relief varié présentant plusieurs bassins versants permettant d’assurer la pertinence de l’orientation ;
  • nature du terrain permettant de garantir que les candidats validant l’épreuve disposent de capacités à progresser avec aisance et efficacité en toute sécurité sur des terrains variés ;
  • présence d’un réseau de routes et pistes carrossables permettant de faciliter l’accès des organisateurs ou des secours en cas d’incident ou de recherche d’un candidat égaré ;
  • zone principalement couverte par un réseau de téléphonie mobile permettant aux candidats notamment de communiquer si nécessaire avec le PC organisation, en cas de recherche ou d’incident ;
  • absence de zones présentant des dangers particuliers connus ;
  • accessibilité globale de la zone à parcourir, d’un point de vue environnemental et foncier.
Calcul des temps d’admission

Le parcours a une longueur comprise entre 27,69 et 34,28 kilomètre/effort. Il comprend un dénivelé positifcumulé d’environ 1 400 m, dans les limites de 1250 et 1500 m pour le choix d’itinéraire optimal.Le kilomètre/effort correspond à la somme de la longueur de la trajectoire idéale exprimée en km, de 10 fois le dénivelé positif exprimé en km et d’une fois le dénivelé négatif exprimé en km. Deux à quatre points de passage obligatoires définissent des portions d’itinéraire successives, dites « sections », que le candidat doit franchir dans les limites de barrières horaires minimales et maximales pour être autorisé à poursuivre l’épreuve. Les barrières horaires sont calculées selon un rythme de marche compris entre 10 min (ouverture de la porte) et 13 min (fermeture de la porte) au km/effort pour les hommes et entre 10 et 14 min au km/effort pour les femmes. Les temps d’admission de chaque parcours sont calculés sur la base de 13ʹ/kme pour les hommes et 14ʹ/kme pour les femmes. La distance linéaire et les dénivelés positifs et négatifs cumulés de chaque parcours sont calculés à l’aide d’un l’outil de traçage informatique identique pour chaque examen proposé par l’Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne. Un outil informatique spécifique développé par le même Centre, permet de calculer les temps d’ouverture et de fermeture des portes horaires ainsi que les temps d’admission. Il peut en outre constituer une aide à la sélection des parcours retenus pour l’examen.A l’issue des calculs informatiques, la commission d’experts peut proposer au président du jury des aménagements horaires en fonction des repérages effectués sur le terrain. Ces aménagements peuvent également être proposés en cours d’épreuve, en fonction de l’évolution des conditions météorologiques et de terrain.

Le tracé de l’épreuve

Les différents points de passage correspondent à des éléments caractéristiques existant à la fois sur la carte et sur le terrain. Ils sont matérialisés sur la carte, au centre de cercles rouges et sur le terrain, par des balises visibles à partir du moment où le candidat atteint l’élément caractéristique visé.Les circuits des candidats sont tous organisés dans un même sens de rotation de façon à homogénéiser les choix techniques d’itinéraires et l’approche finale des postes, à éviter le croisement des candidats, et à permettre la circulation progressive des jurys pendant l’épreuve.Le sens de rotation choisi permet l’éclatement des flux de candidats dès les premiers postes, tout en permettant un début de parcours techniquement facile. La zone de début de parcours dispose ainsi de nombreuses lignes directrices orientées dans le sens de progression.Le traçage doit constamment répondre à la nécessité de favoriser les choix d’itinéraires et la progression hors sentier (environ 50 % du parcours).Afin notamment de garantir la sécurité des candidats et de se conformer aux réglementations locales, le parcours peut comporter une ou plusieurs sections jalonnées obligatoires. Le total des zones jalonnées ne doit pas dépasser 1/10e du parcours, sauf en cas d’évolution négative des conditions météorologiques en cours d’épreuve. La mise en place de portions jalonnées ne supprime pas l’autonomie de navigation des candidats. La portion concernée peut faire l’objet d’un exercice d’orientation de type « suivi d’itinéraire » qui consiste pour le candidat, à maîtriser sa position précise sur l’itinéraire suivi et à valider une balise parmi plusieurs balises positionnées sur la ligne directrice ainsi suivie.

Les points de passage de l’épreuve

Le circuit de chaque candidat comporte 15 à 20 points de passage obligatoires (balises).Les balises sont regroupées en nids de 1 à 6 postes. Chaque candidat n’a qu’une seule balise imposée par nid. Au sein d’un même nid, la difficulté technique des balises doit être identique (accessible ou non par une ligne directrice ou par sentier) et de nature comparable (élément ponctuel/linéaire/de surface).Les tracés doivent veiller à ce que les cheminements successifs des candidats entre les balises soient de difficulté similaire.Deux à quatre balises par candidat ne sont accessibles par aucune ligne directrice. Ces balises nécessitent l’utilisation de la boussole.Lorsque les éléments caractéristiques définissant les balises d’un même nid sont identiques, ils doivent être distants d’au moins 200 m linéaires ou 50 m de dénivelé. Le tracé global nécessite l’utilisation d’un altimètre ; à défaut, au moins 1 nid de balises justifie son utilisation. Les autres balises constituent des points de passage obligatoires du parcours et ne présentent pas de difficulté d’orientation particulière mais nécessitent des choix d’itinéraire ou un positionnement précis sur cet itinéraire. Elles peuvent ne pas être communes à tous les candidats. La dernière balise est commune à tous les candidats et constitue l’arrivée des parcours. La localisation précise de l’ensemble des points de passage doit avoir fait l’objet d’une vérification GPS.

Parmi les balises communes aux candidats, 2 à 4 portes-horaires constituent des points auxquels les candidats doivent passer dans une fourchette de temps donnée :

  • les candidats en retard à une porte horaire sont éliminés. Les contrôleurs de la porte horaire sont chargés de transmettre aux candidats les consignes de rapatriement décidées par le jury ;
  • les candidats en avance à une porte horaire sont retenus le temps nécessaire pour repartir dans la fourchette horaire permise. Ils sont placés dans une zone délimitée et surveillée, distincte de la zone d’attente éventuelle des candidats en retard, afin d’éviter qu’ils ne communiquent. Ces candidats sont autonomes dans la gestion de leur chronomètre ; ils doivent revalider leur passage au boitier électronique de contrôle avant de se représenter aux contrôleurs en temps voulu et de façon spontanée, pour obtenir l’autorisation explicite du responsable de la porte horaire de poursuivre leur parcours ;
  • la première porte horaire permet d’éliminer les candidats ayant un niveau insuffisant pour accéder à la suite du parcours sans se mettre en danger. Elle doit être placée 4 à 5 km/effort après le départ, à l’issue d’une première section relativement facile d’un point de vue de l’orientation.

Outre l’épreuve de marche orientation, le probatoire comporte une épreuve de QCM sur le milieu montagnard.

Cette épreuve doit être préparée très sérieusement, car les questions peuvent comporter plusieurs réponses, et des questions qui pourraient paraître simples au premier abord, peuvent révéler quelques pièges.

Bref, cette épreuve n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air…

L'épreuve du QCM sur le milieu montagnard de l'examen probatoire Accompagnateur en Montagne

L’épreuve du QCM du probatoire d’Accompagnateur en Montagne comporte 40 questions sur le milieu montagnard.

Cela regroupe les domaines suivants:

  • Economie, habitat, vie sociale en montagne (5 questions)
  • Protection de l’environnement (4 questions)
  • Géographie (4 questions)
  • Géologie (3 questions)
  • Météorologie (4 questions)
  • Faune de montagne (5 questions)
  • Flore (3 questions)
  • Ecologie générale (6 questions)
  • Expérience de la vie en montagne : 6 questions (1 question par rubrique) Nouveauté avec le nouvel arrêté du 3/06/2019!

        – les refuges de montagne ; – l’équipement du randonneur ; – le comportement sécuritaire ; – la planification d’une randonnée ; – la cartographie et le balisage ; – les moyens de communication montagne.

Pour chaque question, 4 réponses vous sont proposées. Il y en a toujours au moins une de bonne, et au moins une de fausse.

Si vous cochez toutes les bonnes réponses (qu’il y en ait 1, 2 ou 3), vous avez 1 point à la question. Si vous ne cochez pas toutes les bonnes réponses, vous avez 0 à la question.

Il faut un minimum de 30/40 pour valider l’épreuve. Si vous n’avez pas 30, vous êtes bon pour vous inscrire à la prochaine session pour repasser le QCM (si vous avez validé la marche orientation et l’entretien, et que vous n’avez plus que le QCM à valider…)

Vous pouvez vous préparer spécifiquement à l’épreuve du QCM sur le milieu montagnard en vous rendant sur le site www.ma-boite-a-qcm.fr

Stage orientation pour se préparer à l'examen

PROCHAINS STAGES

DU 20 AU 23 AVRIL 2023 ET DU 31 AOUT AU 3 SEPTEMBRE 2023 À FONT-ROMEU ET DU 27 AU 30 AVRIL 2023 DANS LE JURA

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